Ensemble de deux coupes cultuelles, l’une d’elles ornée d’un décor incisé en [...]
Estimation : Premium uniquementDescription du lot 408
Ensemble de deux coupes cultuelles, l’une d’elles ornée d’un décor incisé en forme d’escalier de temple stylisé et de constellations. Terre cuite beige et brune, microfissure.
La Aguada, Argentine, 700-1000 après J.C.
Elle porte un numéro d’inventaire (1925), N :20, N :25.
Diam. : 19 cm. Haut. : 8 cm.
Diam. : 21 cm. Haut. : 9 cm.
Accidents et manques.
PROVENANCE : Ancienne collection Redonnet constituée au début du XXème siècle.
Catégories
Arts AmérindiensFrais de vente
Les frais pour ce lot s’élèvent à 27% TTC
Lieu et date de la vente Art Calchaqui, Extrême-Orient, Tableaux XIXème & Modernes, Céramiques, Mobilier et Objets d'art du XXème siècle chez Jean-Marc Delvaux
Successions G. et S., Tutelle de Madame R. - A divers
A 11h30 : ART CALCHAQUI
A 13h30 : EXTRÊME-ORIENT, TABLEAUX XIXème & MODERNES, CÉRAMIQUES, MOBILIER ET OBJETS D'ART DU XXème SIÈCLE
Frais de vente :25,20% TTC
Téléphone pendant l’exposition et les ventes : 01 48 00 20 10
Experts :
Art Calchaqui
Monsieur Serge REYNES
23 rue Charles V
75004 Paris
Tél. 06 23 68 16 95
sergereynes@icloud.com
Extrême-Orient
Cabinet PORTIER & Associés
Madame Alice JOSSAUME
26 Boulevard Poissonnière
75009 Paris
Tél. : 01 48 00 03 41
contact@cabinetportier.com
Pour les lots précédés d'un astérisque dépendent de la tutelle de Madame R. et sont soumis à des frais judiciaires
de 14,40%.
Art Calchaqui : du lot 401 au 421 inclus
Les objets présentés ci-dessous font partie d’un ensemble inédit d’objets dénommés «Calchaquis» dispersés sous le marteau de Maître F. LAIRDUBREUIL
à Drouot le 22 Mai 1925. Ils proviennent de la collection de M. Redonnet.
Les Calchaquis sont un groupe amérindien qui habitait le nord-ouest de l’Argentine.
Le nom Calchaquis ne leur a été attribué qu’au 17ème siècle par les Européens. Ce groupe est composé des tribus de l’Amérique précolombienne
« Diaguitas, Yocavils, Quilmes, Tafis, Chicoanas, Tilcaras et Purmamarcas ». Calchaquis regroupe donc cet ensemble de tribus. Ce nom dérive
de l’un des principaux chefs indiens Diaguitas, qui s’opposa aux Espagnols. Celui-ci nommé Kalchaki avait complètement détruit les villes
espagnoles de Cañete et de Londres, près de Santiago del Estrero, vers 1560, lors d’un soulèvement suscité par l’hostilité du gouverneur
Castañeda vis-à-vis des Indiens.
Les Calchaquis étaient des agriculteurs, pasteurs et excellents potiers. Ils adoraient des divinités de la nature comme le soleil, la terre, la lune
et la foudre. Ils parlaient une langue particulière appelée le Kakan.
En 1480, comme bien d’autres peuples, ils durent se soumettre à la domination de l’Empire Inca, dont ils subirent une forte influence culturelle.
Cet ensemble dénommé par l’expert de l’époque sous les termes Calchaquis, provient essentiellement des cultures précolombienne Diaguitas
et Condorhuarsi.
Il est rarissime dans les ventes d’art précolombien d’avoir des objets avec cette merveilleuse provenance, dispersés à Drouot en 1925.
Ensemble d'œuvres par Georges PICARD (Remiremont, 1857-Paris, 1946) : du lot 518 au 539 inclus
Georges PICARD débute dans l’atelier de GEROME à l’Ecole Nationale des Beaux Arts.
En 1879, il y est distingué par PHILIPPOTEAUX et collabore avec lui aux panoramas que l’artiste exécute pour l’Amérique.
En 1888, ses œuvres sont admises et exposées au Salon. Le Ministère des Travaux Publics achète au Salon des Beaux-Arts de 1891 une toile figurant « Le port du Havre ».
Il étudie l’art de la fresque, technique qu’il mettra au service de CLAIRIN qui réalise alors la décoration d’un hôtel particulier à Neuilly.
Puis, successivement, il travaille avec GERVEX et STEVENS à un triptyque destiné à l’exposition universelle de 1889.
Cette même année, l’Hôtel de Ville de Paris propose aux artistes la décoration de la galerie LOBAU.
Le premier concours avait été annulé en raison de la médiocrité des projets présentés.
Georges PICARD postule en 1890 : il obtient la première prime fixée par la Commission à 120.000 F. Ainsi, en plus de son activité de peintre de Salon, il se consacre huit années durant à l’exécution de cette allégorie visant à la glorification de Paris.
Peintre érudit, il procède avec méthode et dans le respect de la tradition, réalise de nombreuses études préparatoires (esquisses, dessins, modelli…) avant de concevoir ses tableaux.
En 1898, il réalise « l’Automne et le Printemps » pour le Salon de l’Europe au casino de Monte Carlo.
En 1905, il est chargé de décorer la salle à manger d’apparat et la salle des fêtes de l’ambassade de France à Vienne.
Il livre un diorama figurant « Le Château de Versailles et la Place de la Concorde » et une fresque « Les Plaisirs de la vie » pour le Salon (aujourd’hui disparus).
En 1906, il obtient la décoration des plafonds du pavillon sud du Petit Palais des Beaux-Arts.
Suivront une série de commandes, privées ou officielles :
- « L’Apothéose de Paris » pour le Colon Théâtre de Buenos Aires, Argentine.
- Une « Allégorie du vin » pour l’hôtel de Monsieur Cochet à Reims.
- « L’Aurore », plafond de la salle des fêtes de la maison commune du XVème siècle.
Georges PICARD, parallèlement à sa carrière de peintre de chevalet collabora et dessina pour de nombreux journaux ; il illustra notamment les « Contes de Perrault ».
Ensemble d'œuvres par Paul DENARIE (Paris, 1859-1942) : du lot 540 au 557 inclus
Ayant commencé à peindre à l’âge de 15 ans, Paul Denarié sera l’élève de William Bouguereau.
Il est choisi en 1897 pour faire le portrait du Shah de Perse en visite à Paris. Dès 1881, il fréquente les peintres d’Auvers-sur-Oise. La majorité de son œuvre se situe aux environs de Paris et en Normandie et montre des scènes de foires, de kermesses ou de marchés, mais aussi des épisodes quotidiens et surtout des basses-cours et vues de villages en Normandie.
Egalement poète et chansonnier, on lui compte une dizaine d’œuvres littéraires destinées au spectacle.
Ensemble d’œuvres provenant du Salon des peintres témoin de leur temps. : du lot 596 au 670 inclus
Fondé par Isis Kischka en 1951, le Salon des peintres témoins de leur temps se tenait annuellement en mars-avril-mai au musée Galliéra, avec un thème particulier renouvelé chaque année.
En 1953, Jean Carzou y reçut le Grand prix du public.
La dernière édition de ce salon eut lieu en 1982.
Le musée d’art et d’histoire de Meudon conserve de nombreux dessins de ces artistes, provenant de la collection d’Isis Kischka.
L’ensemble que nous présentons aujourd’hui aux enchères provient de l'un des organisateurs de ce salon, parent de l’actuel propriétaire.
Crédits photo : studio Sebert
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Jean-Marc Delvaux
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