Marble chests of drawers

COMMODE SAUTEUSE en bois de placage de style Transition, ouvrant par trois tiroirs en façade, les pieds antérieurs légèrement galbés à sabots de laiton.Entrées de serrure, chutes et mains en laiton. Plateau de marbre rouge et blanc (quelques taches). Vers 1900. Haut. 82 cm. Larg. 74 cm. Prof. 40 cm.

COMMODE à ressaut en façade ouvrant par trois tiroirs à traverses. Décor marqueté de frises et filets, les pieds galbés se terminant en pattes de lion. Cul de lampe, chutes et entrées de serrure en bronze. Le plateau en marbre à la forme bleu turquin clair postérieur (restaurations). Époque Transition. Haut. 84 cm. Larg. 110 cm. Prof. 50 cm.

COMMODE de style Louis XV ouvrant par deux tiroirs en façade, de forme légèrement mouvementé, plateau de marbre. Époque XXe siècle. Haut. 87 cm. Larg. 109 cm. Prof. 49 cm.

COMMODE à toutes faces galbées en placage d'amarante marqueté de motifs feuillagés en bois clair, ouvre par trois tiroirs et repose sur des pieds cambrés. Dessus de marbre brun rouge des Flandres. Style Louis XV. (Usures, petit éclat au marbre) 82.5 x 89 x 37.5 cm

Paire de commodes galbées, Naples, XVIIIe s Bois de loupe, bois de rose et marbre noir, 84x57x34 cm

Commode en marqueterie de bois de bout de forme mouvementée, la façade ouvrant à deux tiroirs, à décor de fleurs dans une réserve sur fond de bois de rose, ornementation de bronzes dorés, le tablier marqué du c couronné (1745-1749), probablement avec un encadrement de bronzes aux tiroirs à l'origine, le dessus de marbre brèche d'Alep reposant sur des montants galbés terminés par des pieds cambrés. Estampille d'Adrien Faizelot Delorme, ébéniste reçu maître en 1748. Epoque Louis XV. H. 83 cm, L. 97 cm, P. 53 cm L'ébéniste Adrien Delorme exerçait également l'activité de marchand. C'est la raison pour laquelle Alexandre Pradère (Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Paris, 1989, p. 179) mentionne un certain nombre de similitudes stylistiques concernant des meubles estampillés Delorme avec l'œuvre de BVRB. Il semble tout à fait probable que Delorme revendait un certain nombre de meubles fabriqués par BVRB mais également sans doute également par Jacques Dubois. Une commode estampillée Dubois (vraisemblablement I. Dubois) présentant le même type de marqueterie et partageant une partie des modèles de bronzes de notre commode a été vendue à Paris, le 19 décembre 2008, lot 394. Une autre commode aux lignes similaires mais de plus grande taille, possédant les mêmes chutes semble également devoir être attribuée à Dubois (vente New York, Sotheby's, le 21 mai 1994, lot 194).

Commode en bois de palissandre ouvrant à quatre tiroirs sur trois rangs, le dessus de marbre rouge des Flandres reposant sur des montants arrondis et un piétement découpé. Estampille d'Antoine Criaerd et JME. Epoque Louis XV. H : 83 cm, L : 129 cm, P : 62 cm Provenance : Vente Paris, Ader Picard Tajan, le 28 mars 1979, lot 88.

Commode en palissandre de forme mouvementée, ouvrant à quatre tiroirs sur trois rangs, le dessus de marbre rouge de Rance reposant sur des montants galbés terminés par de petits pieds cambrés ; (accidents et restaurations, notamment au placage ; les bronzes rapportés à une date ultérieure). Estampille de Claude Revault et JME, ébéniste reçu maître en 1755. Epoque Louis XV. H : 87,5 cm, L : 128,5 cm, P : 63,5 cm

Commode en acajou massif mouluré de forme mouvementée, ouvrant à trois tiroirs, le dessus de marbre Brocatelle (rapporté à une date ultérieure) reposant sur des montants galbés terminés par de petits pieds cambrés ; (accidents et restaurations). Bordeaux, époque Louis XV. H : 82 cm, L : 113,5 cm, P : 68 cm

Commode en bois de rose et amarante ouvrant à deux tiroirs, le dessus de marbre rouge des Flandres reposant sur des montants arrondis à cannelures simulées ; (entrées de serrure et bronze du tablier rapportés à une date ultérieure). Epoque Louis XVI. H : 82 cm, L : 80,5 cm, P : 42,5 cm

Commode en bois de placage marqueté ouvrant par trois tiroirs. Les montants à cannelures repose sur de petits pieds tournés. Entrées de serrure et poignées de tirage en bronze doré. Plateau de marbre gris Sainte-Anne. 85x106x52cm.

Commode d'entre-deux galbée toutes faces en placage d'amarante et bois de rose. Ouvre à quatre tiroirs sur trois rangées à décor de filets marquetés. Montants arrondis. Ornementations de bronzes dorés et ciselés. Dessus de marbre veiné (recollé) Estampillé de MONDON et de la JME. Début d'époque Louis XV. 86 x 96 x 54 cm.

Commode à façade galbée en placage de palissandre et bois de rose. Ouvre à trois tiroirs sur trois rangées à décor de motifs marquetés. Ornementations de bronzes dorés et ciselés à décor de fruits et feuillages. Dessus de marbre rouge veiné (petits accidents). Époque Régence. H: 80 cm. L: 130 cm. P: 65.5 cm. Sauts de placage

Commode en bois naturel mouluré ouvrant par deux tiroirs en façade encadrés par des filets, la traverse à décor sculpté de rubans et feuillages, piètement cannelé fuselé, montants. Epoque Louis XVI. Dessus de marbre gris veiné blanc, poignées de tirage en laiton doré - 89 x 119 x 61,5 cm

Commode en bois naturel mouluré et sculpté ouvrant par deux tiroirs en façade, la traverse ajourée de fleurs et rinceaux, ornementation de bronze doré aux poignées et entrées de serrures, dessus de marbre gris. Travail languedocien d'Epoque Louis XV (restaurations) - 87 x 60 x 128 cm

Commode demi-lune en bois et bois de placage à décor de marqueterie de trophée de musique, ouvrant par cinq tiroirs en façade, dessus de marbre rouge. De style Louis XVI - 90 x 105 x 41 cm

Commode en marqueterie dite tombeau, ouvrant par quatre tiroirs sur trois rangs, belle garniture de bronze doré à décor de feuilles stylisées, et espagnolettes sur les montants. Estampillée deux fois "JB.HEDOUIN" pour Jean-Baptiste HEDOUIN, reçu maître en 1738, et poinçon de jurande JME Époque Régence Marbre rapporté et restauré H. : 86 cm ; L. : 130 cm ; P. : 60 cm Restaurations

Commode-bureau en placage d'acajou. Elle ouvre par deux tiroirs en partie basse et un faux tiroir coulissant en ceinture formant abattant pupitre et découvrant, un plateau gainé de cuir, trois tiroirs. Montants en forme de colonnes cannelées, reposant sur quatre pieds gaines. Dessus de marbre marbre gris, cerclé d'une galerie en laiton. Style Louis XVI - Époque XIXe H. : 92 cm ; L. : 95,5 cm ; P. : 46,5 cm Petites restaurations

Une commode sauteuse à ressaut central marquetée de paysages à l'antique de style Louis XVI (un petit accident au placage), plateau de marbre de style transition, époque XIXès

Commode tombeau à façade et cotés mouvementés, en bois de placage, ouvrant par 4 tiroirs sur 3 rangs, bronzes dorés, plateau de marbre de style Régence

Une commode à façade et côtés mouvementés, plateau en marbre vert marquetée de filets de bois clair de style Louis XV (conservée)

Une commode d'entre-deux à marqueterie géométrique, bronzes dorés, plateau de marbre, de style Louis XV

Meuble: commode galbée façon marqueterie Boulle 1ère moitié 20eS laquée noire. bronze doré. dessus marbre noir (acc) 3Tgalbés

Meuble: commode de style Louis XV en marqueterie de bois dessus marbre début 20eS Estampille H:83x118x49cm

Commode en bois de violette, satiné et palissandre de forme mouvementée en façade et sur les côtés, ouvrant à trois tiroirs, le dessus de marbre rouge royal reposant sur des montants galbés terminés par de petits pieds cambrés. (Accidents et restaurations). Estampille de Jacques Bircklé et JME, ébéniste reçu maître en 1764. Époque Louis XV. H : 79 cm, L : 72 cm, P : 44 cm

Commode en satiné et amarante, la façade à ressaut ouvrant à cinq tiroirs sur trois rangs, le dessus de marbre gris Sainte-Anne reposant sur des montants à pan coupé et cannelures simulées terminés par des pieds en gaine, la façade et les côtés à encadrements et grecques. Estampille de Charles Topino et JME (montant avant droit), ébéniste reçu maître en 1773. Époque Louis XVI. H : 87 cm, L : 129 cm, P : 60,5 cm

Commode en bois de violette et palissandre, de forme mouvementée en façade et sur les côtés, ouvrant à quatre tiroirs, le dessus de marbre Sarrancolin (accidents et manques) reposant sur des montants galbés terminés par des pieds cambres, ornementation de bronzes dorés les poignées à bustes de chinois ; (accidents et restaurations). Estampille de Pierre Garnier ébéniste reçu maître en 1742. Époque Louis XV. Haut. : 83 cm ; Larg. : 146 cm ; Prof. : 66 cm

Commode en palissandre de forme mouvementée ouvrant à deux tiroirs, le dessus de marbre rouge du Languedoc (réparé) reposant sur des montants galbés terminant par des pieds cambrés, estampillé Aubray (non répertorié) ; (bronzes rapportés à une date ultérieure, accidents et restaurations). Époque Louis XV. Haut. : 82 cm ; Larg. : 63 cm ; Prof : 44 cm

Commode en bois de violette et palissandre, ouvrant à quatre tiroirs reposant sur des montants arrondis à l'angle, ornementation de bronzes dorés rapportés à une date ultérieure ; dessus de marbre rouge de Rance, estampillée AP ; (accidents et restaurations). Époque Louis XV Haut. : 80 cm ; Larg. : 93 cm ; Prof. : 60 cm

COMMODE D'ÉPOQUE RÉGENCE Trace d'estampille, probablement Noël Gérard En placage de bois de rose, incrustations de laiton, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre rouge griotte probabememnt rapporté, la façade ouvrant par deux tiroirs, les montants galbés ornés de mascarons de satyre et terminés par des sabots feuillagés, trace d'estampille N(…) sur le montant avant gauche ; petits accidents et manque au placage, les entrées de serrures rapportées H : 82,5 cm (32 1/2 in.) l. : 131 cm (51 1/2 in.) P. : 60 cm (23 2/3 in.) Provenance : Collection de la Tour d'Argent, Paris. A Regence gilt-bronze mounted and tulipwood commode, indisctinctly stamped, probably by Noel Gerard Une commode du même modèle que notre exemplaire, bien que non estampillée et erronément attribuée à Etienne Doirat, fut vendue chez Sotheby's New York, le 1er novembre 1997, lot 338 (cfr. fig. 1). * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.

COMMODE DITE "EN SARCOPHAGE" D'ÉPOQUE RÉGENCE Attribuée à Louis Delaitre En placage de bois de rose et violette, ornementation de bronze ciselé et verni, dessus de marbre rouge de Languedoc accidenté et restauré, la façade ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs, les chutes à motif de treillis et feuilles d'acanthe, les entrées de serrure en forme de cartouche, les pieds évasés terminés par des sabots en enroulement feuillagé ; restaurations H. : 89 cm (35 in.) l. : 131 cm (51 1/2 in.) P. : 61 cm (24 in.) Provenance : Collection aristocratique française. Bibliographie comparative : P. Kjellberg, "Le Mobilier Français du XVIIIe siècle", Les Éditions de l'Amateur, Paris, 2008, p. 264. A Regence gilt-varnished bronze mounted, tulipwood and kingwood commode, attributed to Louis Delaitre Bien que non estampillée, cette commode, caractérisée par une extrême richesse des bronzes et un galbe puissant en forme de sarcophage, peut être attribuée à Louis Delaitre, maître en 1738. Une commode estampillée par Louis Delaitre, et comportant une riche parure en bronze identique à celle que l'on retrouve sur notre exemplaire, hormis l'absence de bronze au niveau du tablier, s'est vendue chez Christie's Paris, le 19 décembre 2007, lot 268 (cfr. P. Kjellberg, "Le Mobilier Français du XVIIIe siècle", Les Éditions de l'Amateur, Paris, 2008, p. 264. D'autre part, les ébénistes les plus réputés de l'époque utilisèrent des bronzes comparables. Il est possible de rapprocher les chutes mosaïquées, les entrées de serrure en cartouche ainsi que le dessin des poignées de notre commode à celles exécutées par Charles Cressent. L'une est conservée au Metropolitan Museum de New York (inv. 25.160), la seconde provient de l'ancienne collection de Littlecote House (vente Sotheby's Londres, le 21 novembre 1985, lot 747), (cfr. A. Pradère, " Charles Cressent ", Éditions Faton, Paris, 2003, p. 311). Ces commodes sont typiques de l'œuvre de Cressent lors de son passage à l'atelier de Joseph Poitou. Il avait alors réservé, parmi ses stocks de bronze, bon nombre d'ornements dorés que l'on retrouve chez Cressent mais aussi chez Boulle. Rappelons, enfin, qu'une commode en sarcophage monogrammée P.M et comportant les mêmes poignées et les mêmes entrées de serrure que notre exemplaire s'est vendue chez Artcurial Paris, le 25 novembre 2022, lot 7. * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.

COMMODE EN CONSOLE D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Jacques van Oostenrik, dit Dautriche En placage de bois de rose, ornementation de bronze ciselé et doré en partie rapportée, dessus de marbre brèche d'Alep, la ceinture ouvrant par un tiroir, les montants en console réunis par une entretoise, estampillée J.DAUTRICHE et poinçon de jurande JME sur le montant avant gauche ; petits accidents et manques H. : 83 cm (32 1/2 in.) l. : 94 cm (37 in.) P. : 49,5 cm (19 1/2 in.) Jacques van Oostenrik, dit Dautriche, reçu maître en 1765 Provenance : Vente à Milan en 1972, selon G. Wannenes ; Le goût français : collection d’un grand amateur européen. Bibliographie : G. Wannenes, "Le Mobilier Français du XVIIIe siècle", Editions Vausor, 1999, p.161 (reproduite). A Louis XV gilt-bronze mounted and tulipwood commode en console, stamped by Jacques van Oostenrik, called Dautriche * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Jean-Mathieu Chevallier En placage d'amarante et marqueterie florale sur fond de bois de rose, ornementation de bronze ciselé et doré en partie rapportée, dessus de marbre brèche d'Alep, la façade à décor de perroquets parmi des rinceaux fleuris ouvrant par deux tiroirs, les pieds cambrés, estampillée (...)CHEVALLIER et poinçon de jurande JME sur les deux montants antérieurs H. : 87,5 cm (34 1/2 in.) l. : 98 cm (38 1/2 in.) P. : 54 cm (21 1/4 in.) Jean-Mathieu Chevallier, reçu maître en 1743 Provenance : Le goût français : collection d’un grand amateur européen. A Louis XV gilt-bronze mounted, amaranth, tulipwood and marquetry commode, stamped by Jean-Mathieu Chevallier * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.

COMMODE DEMI-LUNE D'ÉPOQUE LOUIS XVI Estampille de Martin Ohneberg En placage de bois de rose, amarante et bois teinté, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre blanc veiné, la ceinture ornée d'une frise de chevrons marquetés ouvrant par trois tiroirs dont les deux latéraux actionnés au moyen d'un bouton pressoir, la façade ouvrant par deux tiroirs et deux portes latérales, les pieds fuselés à cannelures simulées, estampillée M.OHNEBERG et poinçon de jurande JME au dos H. : 89 cm (35 in.) l. : 120 cm (47 1/4 in.) P. : 57,5 cm (22 3/4 in.) Martin Ohneberg, reçu maître en 1773 Provenance : Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 13 décembre 2013, lot 177 ; Le goût français : collection d’un grand amateur européen. A Louis XVI gilt-bronze mounted and satinwood demi-lune commode, stamped by Martin Ohneberg Cette élégante commode demi-lune, à la construction particulièrement soignée, est estampillée par Martin Ohneberg, maître en 1773. La qualité de sa production, caractérisée par des pièces aux lignes exclusivement Transition ou Louis XVI, lui vaut des commandes des marchands merciers et le sou traitement de meubles par des ébénistes dont les ateliers regorgent de commandes. Il est probable que la commode que nous présentons fasse partie de ce type de production et ait été réalisé pour Ferdinand Bury dont nous connaissons un certain nombre de commodes comparables de ce type estampillées comme la pièce vendue à Paris, Hôtel Drouot, le 31 octobre 2007, lot 259 ou celle provenant de l'ancienne collection Smidt Van Gelder (cfr. Vente Christie's Londres, le 14 mai 1970, lot 88). Une autre commode comparable, estampillée par Nicolas Petit, qui travaillait également pour Ferdinand Bury, s'est vendue à Paris, Hôtel Drouot, le 28 mars 2003, lot 167. * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV Attribuée à Mathieu Criaerd En vernis européen à décor or de paysage lacustre chinois sur fond noir, ornementation de bronze ciselé et doré en partie rapportée, dessus de marbre brèche d'Alep restauré, la façade ouvrant par deux tiroirs, les pieds cambrés agrémentés de sabots en bronze, portant une estampille apocryphe B.V.R.B et J.M.E sur le montant arrière droite H. : 85,5 cm (33 2/3 in.) l. : 123,5 cm (48 2/3 in.) P. : 61 cm (24 in.) Provenance : Antiquités Masi, Beaulieu sur Mer, en 1975 ; Ancienne collection Princesse Ismene Chigi della Rovere (1927-2023) ; Sa Vente, Christie's Londres, le 4 février 2015, lot 50 ; Galerie Jean Berger, Beaune ; Acquise auprès de cette derniere par l'actuel propriétaire ; Collection privée européenne. A Louis XV gilt-bronze mounted and japanned commode, attributed to Mathieu Criaerd, bearing a spurious stamp by Bernard Van Risen-Burgh Cette commode présente un beau décor en vernis européen imitant un paysage lacustre chinois animé de personnages ; ceci est mis en valeur par de riches ornements en bronze doré finement déchiquetées et assemblés formant une courbe et une contrecourbe et se rejoignent pour dessiner en façade un large cartouche qui forme le cadre du principal paysage. La forme de notre commode comme la richesse et la disposition des ornements en bronze rappellent un groupe de commodes en laque estampillées par B.V.R.B : la commode en laque du Japon livrée en 1737 par le marchand-Mercier Thomas-Joachim Hébert (1687-1773) pour l'arrière-cabinet de la reine Marie Leszczynska au château de Fontainebleau (Musée du Louvre, inv. OA 1193), la commode à deux vantaux en laque du Japon et vernis Martin conservée au J. Paul Getty Museum (inv. 65.DA.4) ou encore celle en laque de Coromandel et bronze doré des années 1740-1745 conservée au Metropolitan Museum (inv. 1974.356.189). Cependant, la composition ornementale du cartouche en bronze de la façade nous encourage davantage à attribuer la commode à Mathieu Criaerd, maître en 1738. Le dessin en M fortement renflé du cartouche de bronze qui se développe jusque sur le tablier, ainsi que les coquilles étirées en accolade ou en C très découpées, associées à un élément plus naturaliste qui sert de poignée de tirage (feuilles ou branchages fleuris) se rencontrent sur la célèbre commode en vernis Martin et bronze argenté provenant de la chambre de madame de Mailly au château de Choisy (Musée du Louvre, inv. OA 11192), sur une commode en vernis Martin provenant de l'ancienne collection Maurice Ségoura (1) (fig. 1), sur une rare paire de commodes des années 1745-1750 en laque de Chine de l'ancienne collection Jacques Perrin (2) (fig. 2), ou encore sur une belle commode en vernis Martin vendue chez Sotheby's, Monaco, le 21 février 1988 (3) (fig. 3). Deux commodes vendues chez Christie's à Londres, la première le 9 décembre 2004 (lot n°200) et la seconde le 7 juillet 2022 (lot n°20) peuvent également être mises en comparaison. La difficulté d'attribuer le meuble à un ébéniste précis tendrait à confirmer que la commode serait le résultat d'une commande d'un marchand-mercier, comme le parisien Thomas-Joachim Hébert qui, dans les années 1735-1745, s'était spécialisé dans la vente de meubles plaqués de laque extrême orientale ou en vernis Martin imitant les laques Japonais ou Chinois. Pour satisfaire sa riche clientèle, notamment royale, amateur de ces ouvrages d'un luxe extrême, Hébert en imaginait la composition générale avant d'en confier l'exécution à des ébénistes parisiens dont Bernard Van Riesen Burgh et Mathieu Criaerd (4). Par sa position d'intermédiaire, le marchand-mercier encourageait donc une production d'une typologie de meubles qui, d'un atelier à l'autre, offrait de nombreuses similitudes dans la forme générale, le décor et les bronzes dorés, rendant ainsi, en l'absence d'estampille, l'attribution difficile. Une provenance aristocratique : Ismene Chigi della Rovere (1927-2023) Cette élégante commode fit partie des collections de la princesse Ismene Chigi della Rovere (1927-2023) ; la princesse, née comtesse Larussa Marzotto fut l'une des figures emblématiques de la "Dolce Vita" italienne des années 60. Mariée au prince Mario Chigi Albani, héritier de l'une des plus anciennes familles de la noblesse romaine, elle entretiendra des liens d'amitié avec des personnalités telles Christina Onassis, Elizabeth Taylor et Richard Burton, le Prince et la Princesse Rainier III de Monaco. Dans son palais romain elle recréa une ambiance élégante et éclectique, mêlant d'importantes pièces de mobilier français, telle la commode que nous présentons, avec des pièces d'art contemporain. 1. Reproduit dans T. Wolvesperges, "Le meuble français en laque au XVIIIe siècle", Paris, Les éditions de l'amateur, 2000, p. 25, fig. n° 8. 2. Ibid., p. 44, fig. 26. 3. Ibid, p. 308, fig. 166. Une commode d'un même modèle estampillée Criaerd fut également vendue chez Sotheby's Monaco le 22 juin 1987 (lot n° 544) reproduite dans A. Pradère, "Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution", Paris, Éditions du Chêne, 1989, p. 220, fig. 221. 4. A. Pradère, "Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution", Paris, Éditions du Chêne, 1989, p. 223. * Information aux acheteurs : Lot en provenance hors CEE : aux commissions et taxes indiquées aux conditions générales d'achat, il convient d'ajouter la TVA à l'import (5,5% du prix d'adjudication). * Information to buyers : Lot from outside the EEC : an import tax (5,5 % of the hammer price) will be due, in addition to the commissions and taxes indicated in the general conditions of purchase.

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Jacques Dubois En placage de satiné et bois de violette, ornementation de bronze ciselé et doré au C couronné, dessus de marbre brèche violette, la façade ouvrant par deux tiroirs, les pieds cambrés agrémentés de sabots en bronze, estampillée I.DUBOIS et poinçon de jurande JME sur le montant arrière gauche ; restaurations au placage H. : 90 cm (34 1/2 in.) l. : 131 cm (51 1/2 in.) P. : 65 cm (25 1/4 in.) Jacques Dubois, reçu maître en 1742 Le poinçon au C couronné fut apposé sur les ouvrages en bronze entre mars 1745 et février 1749 Provenance : Collection privée européenne. A Louis XV ormolu mounted, satinwood and kingwood commde, stamped by Jacques Dubois Cette élégante commode, entièrement plaquée de bois de satiné et violette à décor uni et parée de bronzes déchiquetés de grande qualité, illustre parfaitement le talent de l'ébéniste Jacques Dubois. La présence d'un C couronné nous permet de situer la fabrication de cette commode très tôt dans la production de Dubois, qui eut accès à la maîtrise en 1742. Elle appartient à un groupe très restreint de pièces estampillées ou attribuées à ce célèbre ébéniste dont nous pouvons rappeler : -Une commode non estampillée, provenant de l'ancienne collection de Madame Eugenia Woodward Hitt et vendue chez Christie's Londres, le 31 mars 2016, lot 1215 ($ 93.750) -Une paire de commodes estampillées, provenant de l'ancienne collection de la Grande Duchesse Marie de Russie, puis vendues chez Christie's Londres, le 25 février 1932, lot 153 et aujourd'hui conservées à la Wallace collection de New York (cfr. F.J.B. Watson, " The Wrightsman Collection - Furniture, Gilt Bronze and Mounted Porcelain, Carpets ", 1966, Vol I, p. 155-157 cat. 93 A-B ". -L'exemplaire estampillé conservé au musée de Langres. * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense. * Information aux acheteurs : Lot en provenance hors CEE : aux commissions et taxes indiquées aux conditions générales d'achat, il convient d'ajouter la TVA à l'import (5,5% du prix d'adjudication). * Information to buyers : Lot from outside the EEC : an import tax (5,5 % of the hammer price) will be due, in addition to the commissions and taxes indicated in the general conditions of purchase.

COMMODE SICILIENNE D'ÉPOQUE ROCOCO, MILIEU DU XVIIIe SIÈCLE En bois peint à décor polychrome et en partie doré de bouquets fleuris sur fond rouge, dessus de bois peint à l'imitation du marbre, la façade ouvrant par deux tiroirs, les pieds cambrés ; petits accidents, restaurations H. : 95 cm (37 1/2 in.) l. : 144,5 cm (57 in.) P. : 63 cm (24 3/4 in.) Bibliographie comparative : E. Colle, " Il Mobile Rococo in Italia ", Electa, 2003, p. 48-49. A Sicilian Rococo parcel-gilt and polychrome painted commode, mid 18th century Cette élégante commode avec son riche décor à motif floral polychrome sur fond rouge est un témoignage de la production d'ébénisterie sicilienne au milieu du XVIIIe siècle. En effet, le décor en bois peint et en partie doré à l'imitation des laques de Chine et du Japon devint extrêmement à la mode, en suivant une tendance qui s'était déjà développée auparavant dans d'autres villes italiennes telles Rome, Venise ou Florence. Le décor dans les pièces siciliennes se caractérise par une prédilection par les tonalites aux tons vifs et par une abondance dans les dorures. Une commode comparable à notre exemplaire provenant d'une collection privée sicilienne est illustrée dans E. Colle, " Il Mobile Rococo in Italia ", Electa, 2003, p. 48-49 tandis qu'une autre s'est vendue Christie's Londres, le 27 octobre 2015, lot 85.

COMMODE D'ÉPOQUE TRANSITION Estampille de Jean-Girard Théodore Sar En placage de bois de rose, amarante et bois teinté, marqueterie à décor de trophées de musique et bouquets fleuris, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre blanc veiné, la façade à ressaut ouvrant par cinq tiroirs, flanquée de montants arrondis à cannelures simulées, les pieds cambrés agrémentés de sabots en bronze, estampillée J.G.T.SAR sur le montant avant gauche, marquée "RESTAUREE par P.SPOHN" sur le montant arrière droite H. : 88 cm (34 2/3 in.) l. : 131 cm (51 1/2 in.) P. : 62 cm (24 1/2 in.) Jean-Girard Théodore Sar, reçu maître en 1766 Provenance : Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 8 février 1960, lot 131 ; Provenant d’un pied-à-terre, place des États-Unis. Bibliographie : P. Kjellberg, "Le Mobilier Français du XVIIIe siècle", Les Éditions de l'Amateur, Paris, p. 811 (mentionnée). A Transitional gilt-bronze mounted, tulipwood, amaranth and marquetry commode, stamped by Jean-Girard Théodore Sar * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.

COMMODE D'ÉPOQUE TRANSITION En marqueterie de bois de rose à motif géométrique, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre gris, la façade à léger ressaut ouvrant par deux tiroirs sans traverse apparente, les montants arrondis à cannelures simulées, reposant sur des pieds cambrés agrémentés de sabots en griffes ; étiquette de garde meuble au dos inscrite "(...) Clermont Tonnere" ; petits accidents H. : 87 cm (34 1/4 in.) l. : 130 cm (51 1/4 in.) P. : 62 cm (24 1/2 in.) Provenance : Ancienne collection de la Comtesse Blanche de Clermont Tonnerre (1856-1944) ; Sa Vente, Paris, Me Etienne Ader, le 28 mai 1948, lot 83 ; Puis par descendance jusqu'à vente Artcurial Paris, le 22 avril 2014, lot 310 ; Acquise au cours de cette dernière par le propriétaire actuel ; Provenant d’un pied-à-terre, place des États-Unis. A Transitional gilt-bronze mounted and tulipwood commode * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XVI LIVRÉE POUR LE CONTRÔLEUR GÉNÉRAL JEAN-FRANCOIS JOLY DE FLEURY DE LAVALETTE (1718-1802) À VERSAILLES Estampille de Jean-Henri Riesener et de Adam Weisweiler En acajou et placage d'acajou moucheté, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre blanc veiné, la façade à ressaut central ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs, les pieds fuselés et cannelés, estampillée A. WEISWEILER sur le montant avant droit et J.H.RIESENER sur le montant avant droit et arrière gauche ; marques : n° 3178 au dos, n° 3178 au revers du plateau de marbre H. : 88 cm (35 in.) l. : 114 cm (44 ¾ in.) P. : 56 cm (22 in.) Jean-Henri Riesener, reçu maître en 1767 Adam Weisweiler, reçu maître en 1778 Provenance : Livrée le 1er août 1782 au contrôleur général (ministre des Finances) Jean-François Joly de Fleury de Lavalette dans son appartement à Versailles ; Transférée en 1788 dans l'appartement du Secrétaire d'Etat à la Maison du Roi, marquis Laurent de Villedeuil, aile des Ministres Sud du Château de Versailles ; En place dans l'appartement du ministre jusqu'à 1790 ; Probablement acquise au cours des ventes révolutionnaires par Joseph de Berluc-Perrusis (1727-1800), ancien conseiller du Roi, maire de Forcalquier ; Puis par descendance jusqu'au propriétaire actuel, collection privée, Sud de la France. A Louis XVI git-bronze mounted and mahogany commode, delivered on August 1st 1782 for the Controleur General at Versailles, stamped by Jean-Henri Riesener and Adam Weisweiler Le 1er août 1782, le Journal du Garde-Meuble de la Couronne notait sous le numéro "3178", la livraison par "le S. Riesener pour servir à M. le contrôleur général à Versailles" d'une "commode de bois d'acajou moucheté à dessus de marbre blanc veiné et cinq tiroirs fermants à clef ornée de consoles, chapiteaux, entrées de serrures, anneaux, rosettes, moulures et sabots de bronze ciselé d'or moulu, longue de 3 pieds ½." (1). Notre commode était donc destinée à l'usage du ministre des Finances, Jean-François Joly de Fleury de Lavalette (1718-1802), dont les bureaux et l'appartement de fonction se situaient dans l'hôtel du Grand Contrôle à Versailles, rue de la Surintendance, actuel 12 rue de l'Indépendance Américaine. Nommé contrôleur des Finances le 21 mai 1781 par Louis XVI, en remplacement de Jacques Necker, Joly de Fleury resta peu de temps en poste puisqu'il fut remplacé dès le 29 mars 1783 par Henri Lefèvre d'Ormesson lequel devait à son tour être démis de ses fonctions seulement six mois plus tard au profit de Charles-Alexandre de Calonne. La commode resta au Grand Contrôle jusqu'à l'été 1788, période à laquelle le Garde-Meuble la transféra dans l'appartement du nouveau Secrétaire d'État à la Maison du Roi, le marquis Laurent de Villedeuil (1742-1828), situé dans la partie ouest de l'aile des Ministres Sud du château de Versailles (2). En 1788, l'inventaire général du château de Versailles précise que la commode composait l'ameublement de la chambre à coucher des enfants du marquis située au rez-de-chaussée, sur la cour d'Honneur : "une commode en bois d'acajou de 3 pieds ½ de large à deux grands et trois petits tiroirs, ornée d'une baguette, chutes, sabots, rosaces et anneaux ciselés de cuivre doré et à dessus de marbre blanc (retirée du Grand Contrôle) [sic]" (3). L'inventaire du château de Versailles de 1790 révèle enfin que la commode était toujours conservée dans la chambre à coucher de l'aile des Ministres Sud, où elle fut d'ailleurs estimée 240 livres, à la différence de bon nombre de meubles de l'appartement qui furent envoyés à la hâte à Paris à la suite du départ précipité de la famille royale et de la Cour pour la capitale le 6 octobre 1789 (4). Après l'inventaire de 1790, nous perdons malheureusement la trace de la commode. Nous supposons qu'elle fut mise à l'encan lors des ventes révolutionnaires du mobilier du château en 1793 et 1794. À l'une de ces ventes, elle fut probablement acquise par Joseph de Berluc-Perrusis (1727-1800), ancien Conseiller du Roi, maire de Forcalquier, entre les mains des descendants duquel elle resta jusqu'à nos jours. Outre le prestige de sa provenance, notre pièce à la fois estampillée Riesener et Weisweiler, se distingue par une structure à section tripartite avec un léger ressaut en façade le tout plaqué d'une veine d'acajou de la meilleure qualité et un sobre décor de bronze doré. La présence de l'estampille de Riesener associée à celle d'Adam Weisweiler semble indiquer qu'avant sa livraison à l'hôtel du Grand Contrôle, il apporta des modifications au meuble fabriqué par Weisweiler pour son compte. Depuis 1774, Riesener était devenu l'ébéniste ordinaire du Garde-Meuble de la Couronne en remplacement de Gilles Joubert (1689-1775). Dès lors, les commandes furent si importantes qu'il fut dans l'obligation de sous-traiter. L'un de ses sous-traitant privilégié était précisément Adam Weisweiler, comme lui, d'origine allemande. Notre commode appartient à un corpus restreint ; parmi les rares exemplaires comparables conservés dans des collections muséales ou apparus sur le marché ces derniers années, nous pouvons rappeler : -L'exemplaire également estampillé Riesener et Weisweiler, de la collection Nelly Debray, au musée Carnavalet (MB 296) (fig. 1) (5). -La commode estampillée Weisweiler livrée en 1784 par Riesener pour le cabinet du comte de Provence au château de Fontainebleau (ancienne collection Castellane, puis Thyssen-Bornemizsa jusqu'à vente Christie's Londres, le 5 juillet 2018, lot. 114, fig. 2). - La pièce estampillée par Riesener et vendue chez Sotheby's Paris, le 28 novembre 2017, lot 58 (fig. 3). - L'exemplaire estampillé Riesener et Richter vendu chez Artcurial Paris, le 14 décembre 2011, lot 37 (fig. 4). (1) Arch. nat., O1 3320, Journal du Garde-Meuble, année 1782, f° 122. (2) William R. Newton, L'espace du roi, Paris, Fayard, 2000, p. 452. Ancien contrôleur général des Finances de mai à août 1787, Laurent de Villedeuil fut nommé Secrétaire d'État de la Maison du Roi par Louis XVI le 28 juillet 1788. À cette occasion, il fut installé dans un vaste appartement situé dans la partie ouest de l'aile des Ministres Sud, au rez-de-cour et premier étage, là où jadis était logé le duc de Choiseul. (3) Arch. nat., O1 3464, "Inventaire général des meubles du château et dehors de Versailles", 1788, tome Second, f° 1022. (4) Arch. nat., O1 3467, "Estimation de meubles du château et dehors de Versailles", 1790, tome III, f° 143, " Pour les enfants, chambre à coucher, […] 3178 - Une commode de bois d'acajou à dessus de marbre blanc … 240 livres". Voir aussi Arch. nat., O1 3462, "Inventaire général des meubles du château et dehors de Versailles", 2e volume [1789], dans lequel une mention de 1789 dans la marge précise que la commode est "restée en place". (5) Une seconde commode de ce modèle, estampillée Riesener/Weisweiler est conservée au musée Carnavalet. Appartenant à l'ancienne collection Henriette Bouvier, elle présente toutefois un décor de bronze doré plus abondant (inv. MB 462). * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.

COMMODE À VANTAUX D'ÉPOQUE LOUIS XVI En placage de sycomore, satiné, filets d'amarante et houx teinté, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre rouge veiné restauré, la façade ouvrant par trois tiroirs et trois vantaux dont un à l'anglaise, les montants à pans coupés à cannelures simulées H. : 98 cm (38 1/2 in.) l. : 148 cm (58 1/4 in.) P. : 63 cm (24 3/4 in.) Provenance : Collection aristocratique française. A Louis XV gilt-bronze mounted, sycomore, satinwood, amaranth and holly commode a vantaux Ce modèle de commode illustre un moment précis dans l’évolution stylistique des grandes commodes du début du règne de Louis XVI avec une imagination visant à créer de nouveaux modèles, juste avant les meubles très architecturés de la décennie suivante. Sa fine marqueterie se distingue par l’emploi de roses et de rubans tournés; les panneaux latéraux sont ornés de cassolettes placées sous une draperie dont le style semble s’inspirer directement des gravures d’ornement de Jean Delafosse. Le style de réalisation de la marqueterie est comparable au traitement du même motif dans l’oeuvre de l’ébéniste Christophe Wolff (1). La même diversité de choix s’applique aux bronzes, qui ont été choisis dans les meilleurs répertoires à la mode : en particulier, le cul de lampe ornant le tablier est du même modèle que ceux que l'on retrouve sur les grandes commodes que Riesener a réalisé pour le Garde Meuble de la Couronne (2). Le modèle d’entrelacs et rosaces en bronze du tiroir d’entablement s’inscrit dans la même veine stylistique. La frise grecque à la base du corps du meuble sur les panneaux latéraux est connue connue dans l’oeuvre de Ferdinand Bury (3). (1) Secrétaire estampillé Wolff et Feuerstein, Vente Christie’s New York, 29.10.2019, lot 1165. (2) H. Jacobsen, Jean Henri Riesener, Cabinetmaker to Louis XVI and Marie Antoinette, Philip Wilson Publishers, London, 2020 cat. 4, 5 & 8. (3) Sotheby’s New York, 17.05.1974, lot 150.

COMMODE DE STYLE ROCOCO En bois laqué, à décor or de chinoiseries sur fond rouge, dessus de bois peint à l'imitation du marbre, la façade ouvrant par deux tiroirs, les pieds cambrés terminés en enroulement H. : 80 cm (31 1/2 in.) l. : 81 cm (31 3/4 in.) P. : 37 cm (14 1/2 in.) Provenance : Provenant d’un pied-à-terre, place des États-Unis. A Rococo style red lacquered and faux painted marble commode

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Mathieu Criaerd En placage de bois de rose et satiné à décor de croisillons à pointes de diamant, ornementation de bronze ciselé et doré rapportée, dessus de marbre brèche d'Alep, la façade ouvrant par deux tiroirs, les pieds cambrés agrémentés de sabots en bronze, estampillée M.CRIAERD sur les deux montants arrière ; restaurations au placage H. : 88,5 cm (34 3/4 in.) l. : 128 cm (50 1/3 in.) P. : 62 cm (24 1/2 in.) Mathieu Criaerd, reçu maître en 1738 Provenance : Vente à Paris, George V, Mes Ader-Tajan, le 18 juin 1992, lot 69 ; Acquise au cours de cette dernière par les propriétaires actuels ; Provenant d’une propriété bruxelloise. A Louis XV gilt-bronze mounted, tulipwood and satinwood commode, stamped by Mathieu Criaerd Cette élégante commode est frappée par l'estampille de Mathieu Criaerd, maître en 1738. Bien que son nom ne figure jamais dans les registres du Garde-Meuble Royal, on sait que, néanmoins, il lui livra indirectement quelques meubles, soit par l'entremise de ses confrères Antoine-Robert et François-Antoine Gaudreaus, soit par celle du marchand-mercier Hébert. Le décor marqueté en frisage de bois de rose et satiné, dessinant des croisillons et pointes de diamant, est caractéristique de l'œuvre de Mathieu Criaerd au début de son activité. Le style de l'ornementation des bronzes correspond au goût en vigueur dans la première moitié du règne de Louis XV et utilise un répertoire plus proche de celui de Gaudreaus ou Cressent que celui habituellement rencontré chez Criaerd. Une commode à portes, estampillée par Criaerd et comportant le même décor et la riche ornementation de bronze doré que l'on retrouve sur notre pièce, s'est vendue à Paris, Hôtel Drouot, le 10 juin 2022, lot 346 tandis qu'une deuxième commode non estampillée est conservée à la Wallace collection de Londres (F 87). * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense. Reveneered to the central area (plain area).

COMMODE TOMBEAU D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Jacques Birckle En placage de bois de rose et bois de violette, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre rouge, la façade ouvrant par quatre tiroirs sur trois rangs, estampillée I.BIRCKLE sur la traverse droite ; accidents et manques au placage H. : 89 cm (35 in.) l. : 131 cm (51 1/2 in.) P. : 65 cm (25 1/2 in.) Jacques Birckle, reçu maître en 1764 A Louis XV gilt-bronze mounted, tulipwood and kingwood commode, stamped by Jacques Birckle * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.

COMMODE TOMBEAU D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Jean-Baptiste Hedouin En placage de bois de rose et bois de violette, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre des Flandres, la façade ouvrant par quatre tiroirs sur trois rangs, estampillée I.B.HEDOUIN et poinçon de jurande JME sur les deux montants antérieurs ; petits accidents et manques au placage, le placage éclairci par le soleil H. : 87,5 cm (34 1/2 in.) l. : 132 cm (52 in.) P. : 66 cm (26 in.) Jean- Baptiste Hedouin, reçu maître en 1738 A Louis XV gilt-bronze mounted, tulipwood and kingwood commode, stamped by Jean-Baptiste Hedouin * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.

COMMODE D'ÉPOQUE RÉGENCE Travail probablement du Sud de la France En bois peint jaune jonquille, bleu clair et applications en " arte povera " à décor de turqueries, dessus de bois peint à l'imitation du marbre Campan, la façade ouvrant par trois tiroirs H. : 77,5 cm (30 1/2 in.) l. : 93 cm (36 2/3 in.) P. : 57 cm (22 1/2 in.) A Regence yellow, light blue painted and arte povera commode, probably Southern France Une commode à fond jonquille avec des applications en "arte povera" à décor comparable s'est vendue chez Tajan Paris, le 17 décembre 2003, lot 86.

PAIRE DE COMMODES D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de François Reizell En marqueterie florale sur fond de bois de rose dans des réserves de bois de violette, ornementation de bronze ciselé et doré rapportée, dessus de marbre brèche d'Alep, la façade ouvrant par deux tiroirs, les pieds cambrés agrémentes de sabots en bronze, estampillées F.REIZEILL et poinçon de jurande JME sur le montants avant gauche ; restaurations au placage H. : 91 cm (35 3/4 in.) l. : 129 cm (50 3/4 in.) P. : 61 cm (24 in.) François Reizell, reçu maître en 1764 Provenance : Le goût français : collection d’un grand amateur européen. Bibliograhie : G. Wannenes, "Le Mobilier Français du XVIIIe siècle", Éditions Vausor, 1999, p.98 (reproduites). A pair of Louis XV gilt-bronze mounted, tulipwood and kingwood commodes, stamped by François Reizell * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.

COMMODE DE STYLE LOUIS XV Composée d'éléments anciens En placage de bois de bout sur fond de bois de rose dans des réserves d'amarante, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre brèche restauré, la façade ouvrant par deux tiroirs, les pieds cambrés agrémentés de sabots en bronze, portant une estampille apochryphe P.ROUSSEL sur le montant arrière droite ; petits accidents et manques, restaurations au placage H. : 92 cm (36 1/4 in.) l. : 150 cm (59 in.) P. : 59 cm (23 1/4 in.) Provenance : Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 16 mars 2012, lot 334 ; Le goût français : collection d’un grand amateur européen. A Louis XV style gilt-bronze mounted, tulipwood and amaranth commode, incorporating old elements, bearing a spurious stamp by Pierre Roussel * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.