Lot 185
185. 185W Paire de candélabres sphinx à douze lumières en bronze doré Louis-Philippe, vers 1830, à la manière de Thomire & Cie.
Chacun avec un support en forme de carquois moulé avec des branches d'olivier tournées en spirale surmontées de deux rangées de chaque six lumières provenant de palmettes, les branches enroulées se terminant par des buses de palmettes, dirigées par un fleuron flamboyant, et sur une base tripartite enroulée avec des sphinx ajoutés sur une base triangulaire à front concave avec une bordure de motif de feuille de pointe et sur un socle en marbre blanc, 39cm de large, 113cm de haut (15in de large, 44in de haut).
Provenance
Collection privée européenne
Ces candélabres exceptionnels appartiennent à la production tardive de l'un des plus célèbres fondeurs-ciseleurs de bronzes, Pierre-Philippe Thomire (1751-1843). Thomire avait son propre atelier après avoir travaillé pour le célèbre bronzier Pierre Gouthière (1732-1813) et pour le ciseleur-doreur du roi Jean-Louis Prieur (d.circa 1785-1790). Célèbre pour sa production d'objets de luxe en bronze doré finement ciselé, dont une grande quantité était commandée par la Couronne, Thomire a fréquemment collaboré avec des marchands merciers tels que Simon-Philippe Poirier et Dominique Daguerre. En 1809, Thomire est nommé ciseleur de l'Empereur par Napoléon, son entreprise devenant fournisseur de leurs Majestés en 1811. Après avoir produit une œuvre inégalée, Thomire cède le contrôle de son entreprise à ses gendres en 1823. L'entreprise est alors connue sous le nom de "Thomire et Cie" : Thomire et Cie et continua à prospérer tout au long de la Restauration, avant de cesser ses activités en 1852.
Il est intéressant de noter qu'une paire de grands candélabres de Denière utilisant le même répertoire décoratif que la base tripartite avec des griffons ailés au lieu de sphinx, et des branches de palmettes étroitement liées ont été livrés au Palais des Tuileries en 1832, voir Marie-France Dupuy-Baylet, L'Heure le Feu La Lumière, Les Bronzes du Mobilier National 1800-1870, Dijon, p.210, pp.280-281, n.153. Plusieurs versions apparentées de ces candélabres de Denière sont conservées au Garde-Meuble National, la plupart d'entre elles ayant été utilisées au Palais des Tuileries.
Par ailleurs, le même dessin de la base tripartite du sphinx de notre candélabre est reproduit par Jean-Nicolas-Louis Durand dans son Recueil et parallèle des édifices de tout genre, anciens et modernes, publié à Paris, 1799-1801, pl.75 : "Détails romains. Autels, trépieds, candélabres, lampes, meubles', recueil conservé à la bibliothèque des Arts décoratifs, Paris.
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Objets d'art et de décoration anciens
À propos de la vente
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