Lot 1049
CERCUEIL AVEC INCRUSTATIONS EN RELIEF
Ville impériale libre de Cheb (actuelle République tchèque), 2e moitié du 17e siècle. Les six petites incrustations en relief proviennent de l'atelier d'Adam Eck (1604-1664), vers 1660/70.
Érable, poirier, peuplier et bois partiellement teinté et ébénisé avec incrustations figuratives en relief dans des réserves rectangulaires. Le corps rectangulaire repose sur un cadre droit profilé et des pieds aplatis. Couvercle à charnière en bois, légèrement en saillie. L'intérieur et l'extérieur du couvercle sont ornés de scènes représentant l'enlèvement d'Europe par Zeus sous la forme d'un taureau. L'avant et l'arrière sont ornés de représentations des quatre saisons. La paroi latérale est ornée d'un oiseau et de fleurs. Montures en fer. L'intérieur du compartiment est tapissé de papier marbré.
40 × 28 × 22 cm.
Fissures, petites pertes sur les incrustations. Incrustation du couvercle supérieur avec remplissage et perte au niveau de la tête de taureau. L'écusson est postérieur.
Provenance :
Collection privée, Suisse.
Selon Jochen Voigt, spécialiste de la marqueterie en relief du Cheb, les deux grands tableaux situés à l'extérieur et à l'intérieur du couvercle ont été réalisés par deux ateliers différents. Le tableau de l'Enlèvement d'Europe, visible à l'extérieur, provient probablement d'un atelier anonyme, qui a également réalisé le tableau de marqueterie en relief du "Viol des Sabines", que l'on trouve sur un panneau du Musée des arts décoratifs de Dresde (voir Jochen Voigt : Reliefintarsien aus Eger. Halle an der Saale 1999, p. 328). Du point de vue stylistique, l'intérieur peut être comparé à un relief du monastère saxon de Saint Marienstern.
Selon le professeur Voigt, les six petites incrustations en relief sur le devant, le dos et les côtés proviennent presque certainement de l'atelier du maître de Cheb Adam Eck.
Les incrustations en relief et la marqueterie, qui présentent une dimension sculpturale aussi bien qu'une dimension plane, sont une caractéristique particulière des ateliers de la ville impériale libre de Cheb (aujourd'hui République tchèque). Des bois de différentes épaisseurs ont été utilisés, sculptés en relief, parfois teintés et assemblés pour former des images incrustées. De magnifiques coffrets, boîtes à gibier et petites armoires ont été créés, qui ont joui d'une grande popularité parmi la noblesse européenne et à la cour. Ces incrustations en relief sont considérées comme le signe distinctif unique du travail des ateliers de Cheb, si bien que le nom "armoires de Cheb" ou "coffrets de Cheb" s'est imposé pour les désigner.
Le coffret est illustré dans : Hendrik Thoss : La Saxe dans la guerre de Trente Ans. Diplomatie et politique. In : Uwe Fiedler (éd.) : Der Kelch der bittersten Leiden. Chemnitz 2008, p. 27, n° 17.
-------------------------------------------------
SCHATULLE MIT RELIEFINTARSIEN
Freie Reichsstadt Eger (heutiges Tschechien), 2. Hälfte 17. Jh. Die sechs kleinen Reliefintarsien aus der Werkstatt von Adam Eck (1604-1664), um 1660/70.
Ahorn, Birnbaum, Pappel sowie Holz teils gefärbt und ebonisiert mit figurativen Reliefintarsien in rechteckigen Reserven. Le corps de l'ouvrage est recouvert d'un profil plus large et d'un fond plus épais. Le pont de l'église est plus solide et légèrement plus large que les autres. Le pont intérieur et extérieur comporte des images de la conquête de l'Europe par Zeus sous la forme d'une étoile. Le recto et le verso comportent des représentations des quatre époques. La page de garde est ornée d'une vignette et d'une légende. Eisenbeschläge. Das Fach innen mit marmoriertem Kleisterpapier ausgeschlagen.
40 × 28 × 22 cm.
Risse, kleine Fehlstellen an Intarsien. Obere Deckelintarsie mit Kittung und Fehlstelle im Bereich des Stierkopfs. Schlüsselschild später.
Provenienz :
Privatsammlung Schweiz.
Les deux grandes peintures sur bois à l'extérieur et à l'intérieur ont été réalisées par Jochen Voigt, spécialiste des peintures sur bois d'Eger, à partir de deux œuvres différentes. L'œuvre à haute visibilité avec l'entrée en Europe provient d'un atelier anonyme, comme l'est aussi l'œuvre de relief avec le "Raub der Sabinerinnen", qui se trouve dans une cassette du musée des beaux-arts de Dresde (Vgl. Jochen Voigt : Reliefintarsien aus Eger. Halle an der Saale 1999, S. 328). L'enfant peut être placé dans le voisinage d'un des reliefs du monastère St. Marienstern.
Les sept petits reliefs au recto, au verso et sur les côtés proviennent de l'atelier du professeur Voigt et de l'architecte Adam Eck.
Les travaux de réparation et d'amélioration, qui, outre la dimension plastique, comportent également une dimension plastique, constituent une partie des travaux réalisés dans la ville libre d'Eger (ex-République tchèque). Ces objets ont été fabriqués à l'aide d'une série d'outils de haute qualité, qui ont été utilisés dans le cadre du projet "Relief geschnitzt", dont certains ont été façonnés à la main et qui ont été utilisés pour la réalisation d'œuvres d'art. On y trouve de superbes crânes, des jeux d'argent et de petites cabines qui, dans la région européenne d'Adel et dans la région de Höfen, font naître une grande confiance en soi. Ces éléments d'aide ont servi de base de référence pour les travaux des ateliers d'Egerer, de sorte que le nom "Egerer Kabinette" ou "Egerer Kästchen" a été utilisé à tort.
La cuisine est illustrée par : Hendrik Thoss : Sachsen im Dreissigjährigen Krieg. Diplomatie et politique. In : Uwe Fiedler (Hrsg.) : Der Kelch der bittersten Leiden. Chemnitz 2008, S. 27, Nr. 17.
Voir la version originale (lang.en-us) Ce contenu a été traduit de manière automatique. Seule la langue d’origine fait foi.
Crédits photos : Contacter la maison de vente
Objets d'art et de décoration anciens
À propos de la vente