COMMODE Transition, Paris, 18e siècle. Signé Caumont (Jean Caumont, maître à partir de 1774). Amarante, satiné, buis, érable et autres bois teintés et flammés marquetés en forme de vases décoratifs et de bouquets de fleurs dans des réserves rectangulaires et des filets. Corps légèrement trapézoïdal reposant sur un cadre découpé et des pieds et sabots légèrement galbés. Façade à deux tiroirs sans traverse. Montures en bronze. Plateau de marbre "Brèche Rouge du Languedoc". 2 clés. 79 × 44 × 83 cm. Provenance : Martine et Gérard Bareyre Antiquaires, Agen, France, 26 avril 1995. Collection privée Monaco, acquise auprès de la galerie ci-dessus. Restaurations et compléments, un peu défraîchi. Les marqueteries en forme de vases et de fleurs ainsi que les attributs musicaux sont des motifs récurrents dans le mobilier de Caumont, qu'il utilise de préférence en combinaison avec des bois fruitiers colorés. Les motifs décoratifs étaient toujours ombrés au sable chaud et affinés par des incrustations de nacre ou d'ivoire, comme le montre l'objet proposé. (Pierre Kjellberg : Le Mobilier Français du XVIIIe Siècle, Paris 1989, p. 169). ------------------------------------------------- KOMMODE Transition, Paris, 18. Jh. Trägt eine Signatur Caumont (Jean Caumont, Meister ab 1774). Amaranth, Satiné, Buchsbaum, Ahorn und andere getönte sowie brandschattierte Hölzer eingelegt in Form von Ziervasen und Blumenbouquet in rechteckigen Reserven sowie Filets. Le corps est légèrement trapézoïdal, avec un bord supérieur et un bord inférieur et des sabots légèrement gauchis. Face avant avec deux têtes de lit sans traverse. Bronzebeschläge. "Brèche Rouge du Languedoc" -Marmorplatte. 2 Schlüssel. 79 × 44 × 83 cm. Provenienz : - Martine et Gérard Bareyre Antiquaires, Agen, Frankreich, 26.4.1995. - Privatbesitz Monaco, bei obiger Galerie erworben. Restaurierungen und Ergänzungen, etwas ausgebleicht. Les motifs sous forme d'images et de couleurs, mais aussi d'attributs musicaux, sont très présents dans les objets de Caumont, même s'il a toujours privilégié l'utilisation d'objets de couleur vive. Les motifs décoratifs ont été, comme c'est le cas aujourd'hui, associés à des marques et à des produits en perlimpinpin ou en bois d'elfes. (Pierre Kjellberg : Le Mobilier Français du XVIIIe Siècle, Paris 1989, S. 169.)